Méthanisation en phase sèche : une solution énergétique pour tous !

Bonjour à tous, mes amis de la ferme et d’ailleurs ! Aujourd’hui, nous allons discuter d’une technique qui, malgré sa complexité, pourrait se révéler être une véritable mine d’or pour nos exploitations agricoles : la méthanisation en phase sèche. Vous vous demandez peut-être ce que c’est que ce truc. Eh bien, c’est ce que nous allons découvrir ensemble.

1. Introduction

La méthanisation en phase sèche est une méthode par laquelle nous pouvons transformer nos déchets organiques en énergie renouvable. Oui, vous avez bien lu, de l’énergie à partir de déchets !

J’ai rassemblé quelques chiffres pour vous donner une idée de ce dont on parle :

  • Temps de séjour dans le digesteur : de 1 à plusieurs mois
  • Une unité qui traite 1400 tonnes de substrats peut produire 130 000 m3 de biogaz par an, dont 50 % de méthane
  • L’investissement pour une plateforme de 30 kWe et 60 kWth en cogénération est de 250 000 €

« Le biogaz produit par le fumier de cheval contient environ 50% de méthane. C’est vraiment incroyable, n’est-ce pas ? »

Pour ceux d’entre vous qui souhaitent également découvrir d’autres méthodes de gestion des déchets organiques, n’hésitez pas à consulter mon article sur le lombricompostage « Le lombricompostage : Votre guide vert pour un jardin plus sain et heureux« 

2. Comprendre la méthanisation en phase sèche

La méthanisation est un processus naturel où des micro-organismes décomposent la matière organique en absence d’oxygène pour produire du biogaz. Ce biogaz est principalement constitué de méthane et de dioxyde de carbone. Et savez-vous quoi ? Le méthane peut être utilisé pour produire de la chaleur et de l’électricité.

Si vous avez des déchets à base de litière de paille, c’est encore mieux pour la méthanisation. Les fumiers pailleux assez humides conviennent particulièrement bien pour les procédés de méthanisation en phase sèche.

3. Les avantages de la méthanisation en phase sèche

Il y a tellement d’avantages à adopter cette méthode. En voici quelques-uns :

  • Production et utilisation locale d’énergie : Avec la méthanisation, nous produisons notre propre énergie renouvelable. Imaginez, plus besoin de compter sur les réseaux d’électricité !
  • Valorisation des déchets organiques : Nous avons tous des déchets organiques, qu’il s’agisse de restes de récoltes, de fumier ou de déchets de cuisine. Avec la méthanisation, nous pouvons transformer ces déchets en quelque chose d’utile.
  • Création de partenariats : La méthanisation peut également offrir des opportunités de partenariat avec les collectivités et les entreprises.

« En tant qu’agriculteurs, nous avons la chance de pouvoir contribuer à la transition énergétique de manière significative. Non seulement nous pouvons produire notre propre énergie, mais nous pouvons aussi aider à réduire la quantité de déchets que nous produisons. »

4. Les contraintes de la méthanisation en phase sèche

Bien sûr, la méthanisation n’est pas sans ses défis. Il y a des contraintes techniques et financières à prendre en compte. La mise en place d’une unité de méthanisation demande un investissement initial assez important.

Il faut aussi faire attention à la réglementation en vigueur. Il existe des normes pour l’installation et l’exploitation des unités de méthanisation. Il est donc important de se renseigner avant de se lancer.

5. L’investissement nécessaire pour la méthanisation en phase sèche

La mise en place d’une unité de méthanisation en phase sèche coûte entre 250 000 € et 2 000 000 €, en fonction de la taille de l’installation et du type de technologie utilisée. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des aides financières pour soutenir les projets de méthanisation.

« Le retour sur investissement peut prendre du temps, mais à long terme, les économies réalisées sur les factures d’énergie et la valorisation des déchets peuvent rendre l’investissement rentable. »

6. Exemples de réalisation

Il y a déjà des agriculteurs qui ont réussi à mettre en place des unités de méthanisation en phase sèche sur leur exploitation. Voici quelques exemples :

  • Ferme en Allemagne : cette ferme utilise le fumier de ses 600 vaches pour produire de l’électricité pour 600 foyers.
  • Exploitation en Belgique : cette exploitation utilise les déchets de ses 2500 porcs pour produire de la chaleur pour ses bâtiments.

7. Conclusion

La méthanisation en phase sèche peut sembler compliquée au premier abord, mais elle offre de nombreuses opportunités pour nous, agriculteurs. Elle nous permet de produire notre propre énergie, de valoriser nos déchets et de contribuer à la transition énergétique. Alors, pourquoi ne pas l’envisager pour votre exploitation ?

« La méthanisation en phase sèche est plus qu’une technologie. C’est une solution d’avenir qui contribue à la transition énergétique écologique de notre société. »

8. Bibliographie

  1. « La méthanisation agricole en phase sèche, » Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
  2. « Méthanisation à la ferme : état des lieux et perspectives, » Chambres d’agriculture France
  3. « La méthanisation en phase sèche, » Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA)

Alors, qu’en dites-vous ? Est-ce que la méthanisation en phase sèche pourrait être la solution que vous cherchez ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur la méthanisation en général, j’ai écrit un article complet sur la méthanisation ici.

Sources :

  1. Ministère de la Transition Écologique. (2022). Biomasse énergie https://www.ecologie.gouv.fr/biomasse-energie
  2. IFCE (2021) https://valorisation-fumier-ifce.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/189_eve-fumitheque/Etudes_et_syntheses/Composition_physico_chimique_fumier_equin.pdf