En fonction des pratiques courantes d'entretien des boxes et des litières que vous avez choisies d'utiliser, votre fumier de cheval n'aura pas la même composition et donc pas les mêmes caractéristiques. Ces variations doivent être prises en compte pour valoriser votre fumier de cheval afin que le procédé choisi soit adapté au fumier produit dans votre exploitation.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs moyennes de différents types de fumiers. Un court descriptif de ces fumiers est donné pour vous aider à repérer quel cas type ci-dessous correspond au fumier produit dans votre structure.
La classification du fumier se fait selon le tableau suivant :
Type de litière | Teneur en déjection | Taux d'humidité | Type de fumier |
Paille | XXX | XXX | P1 |
X | P2 | ||
X | XXX | P3 | |
X | P4 | ||
Paille et Copeaux | XXX | XXX | PC1 |
X | PC2 | ||
X | XXX | PC3 | |
X | PC4 | ||
Copeaux | XXX | XXX | C1 |
X | C2 | ||
X | XXX | C3 | |
X | C4 |
Le fumier doit être manipulé et stocké selon des règles bien définies. Vous trouverez, ci-dessous, des informations sur le stockage du fumier et sur les normes des fumières.
Il permet d'améliorer les caractéristiques agronomiques du fumier de cheval en concentrant les éléments nutritifs pour les plantes et en diminuant la présence de pathogènes et de graines d'adventices.
Il s'agit d'une technique qui permet de réduire au maximum le volume de biomasse en produisant de l'énergie thermique. Des questions réglementaires doivent toutefois être étudiées et approfondies.
Elle permet de valoriser le fumier de cheval sous forme d'énergie thermique et électrique. Le volume de biomasse sortant représente 80% du volume entrant et peut être valorisé agronomiquement.